Il s’agit d’un trouble de l’autonomisation et de la planification du geste en dépit d’un entrainement habituel parfois même renforcé auxquels s’ajoutent des troubles du traitement visuo-spatial.
Les situations de double tâche sont difficiles ce qui entraine fatigue et lenteur d’exécution.
Il touche 5% de la population générale.
Les garçons sont 2 à 7 fois plus touchés que les filles.
Un bilan psychomoteur et un bilan neuropsychologique, puis une consultation en neuropédiatrie sont nécessaires pour poser ce diagnostic.
Quelques signes d’appel :
- GSM : difficultés pour tenir ses ciseaux, faire du vélo, s’habiller
- CP : écriture peu développée, jeux de construction et jeux de ballon, puzzle peu investis par l’enfant
- CE1 : lenteur dans ses geste, difficultés dans les activités spatiales
Le psychomotricien va permettre grâce à son bilan standardisé de rechercher un défaut d’autonomisation du geste et voir si l’apprentissage d’une activité améliore la vitesse d’exécution du geste.
Il évaluera notamment la motricité fine et globale de votre enfant grâce notamment à l’utilisation du M-ABC 2.
Quelques jeux à faire à la maison :
- Activités de tir : pétanque, bowling, fléchettes
- Jeux de ballons
- Trampoline
- Sauts, corde à sauter
- Peinture à doigt, avec le corps, dessins
- Perles
- Tampons
- Gommettes
- Cirque
- Découpage/collage
- Jeu de construction : jungaa, rhino hero, architecto, kapla
- Tangrams, puzzle
- Puissance 4
- Bataille navale
On parle de dysgraphie lorsque les productions écrites, évaluées par des tests standardisés (BHK) mesurant la qualité et la fréquence d’inscription(vitesse) de l’écriture, sont nettement au-dessous du niveau escompté compte tenu de l’âge chronologique du sujet, de son niveau intellectuel, de son niveau de développement psychomoteur général et d’un enseignement approprié à l’âge.
La dysgraphie peut se traduire par une écriture lente, illisible, comportant des ratures et des formes de lettres irrégulières et variables, un geste manquant de fluidité et de régularité (Albaret, Soppelsa, Kaiser, 2013).
L’écriture prend en compte différentes composantes que le psychomotricien évalue lors de son bilan : la posture, la tenue du crayon, les compétences visuo-spatiales, la latéralité, la rapidité du geste, la régulation tonique : des raideurs au niveau du membre scripteur peuvent entrainer des douleurs, etc.
Ce trouble concerne environ 10 % des enfants, et touche surtout des garçons.
Un bilan psychomoteur est essentiel si votre enfant a des difficultés pour écrire.
Idées d’activités :
- Activités de déliement des doigts
- Utilisation de lignes de couleur (
aide)
- Cadavre exquis pour prendre du plaisir à laisser une trace
- Travail sur les lettres cibles
- Jeu de la maitresse
- Apprentissage des trigrammes pur améliorer la rapidité
Certains enfants peuvent parfois manquer de force dans leurs mains. Voici quelques activités à faire à la maison :
- Eplucher des légumes
- Ouvrir des fruits à coque, des canettes
- Sortir des piles
- Enfoncer des punaises dans un mur ou tableau en liège
- Agrafer
- Ouvrir des bocaux à joint, des bouteilles d’eau
- Faire des boulettes de papier
- Manipuler de la pâte à modeler
Les troubles de l’attention chez l’enfant constituent une indication fréquente de consultation en psychomotricité.
On retrouve de l’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement du sujet.
Au niveau de l’inattention, cela peut se traduire par différents symptômes :
- ne parvient pas souvent à prêter attention aux détails ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités
- a souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux
- semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement
- ne se conforme souvent pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles
- a souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités
- évite, souvent les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu
- perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités
- se laisse souvent facilement distraire par des stimuli externes
- a des oublis fréquents dans la vie quotidienne
Au niveau de l’hyperactivité et de l’impulsivité, cela peut se traduire par différents symptômes :
- remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son siège.
- se lève souvent en classe ou dans d’autres situations où il est supposé rester assis
- court ou grimpe partout, dans les situations où cela est inapproprié
- a souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir.
- incapable ou trouve inconfortable de se tenir immobile pendant un long moment, peut être perçu par les autres comme agité
- parle souvent trop.
- laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée
- a souvent du mal à attendre son tour
- interrompt souvent les autres ou impose sa présence
Vous trouverez plus d’informations sur TDAH France.
Voici quelques notions importantes à connaitre sur l’attention de l’enfant :
- Avant 3 ans : l’attention est de 3 à 10 minutes, elle est courte et variable d’un enfant à un autre
- A 3 ans : l’enfant peut rester attentif entre 10 et 15 minutes, c’est l’apparition du jeu sur consigne
- De 3 à 6 ans : l’attention est 15-30 minutes, l’enfant peut rester concentré en groupe et commence à travailler en autonomie
L’âge de 6 ans constitue un palier de surveillance, c’est à partir de cet âge -là que les pédopsychiatres et les neuropédiatres diagnostiquent un Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité.
Il touche 3,5% à 5,6% des enfants entre 6 et 12 ans (Haute Autorité de santé).
Idées d’activités :
- Halli galli
- 1,2,3 soleil
- Jungle speed
- Memory
- Parcours psychomoteur
- L’aider à structurer le temps en lui proposant de diviser les séances en trois moments bien distincts
- Bazar bizarre
- Rush hour
- Dooble
- Où est Charlie ?
- Qui est-ce ?