Les troubles de l’attention chez l’enfant constituent une indication fréquente de consultation en psychomotricité.
On retrouve de l’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement du sujet.
Au niveau de l’inattention, cela peut se traduire par différents symptômes :
- ne parvient pas souvent à prêter attention aux détails ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités
- a souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux
- semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement
- ne se conforme souvent pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles
- a souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités
- évite, souvent les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu
- perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités
- se laisse souvent facilement distraire par des stimuli externes
- a des oublis fréquents dans la vie quotidienne
Au niveau de l’hyperactivité et de l’impulsivité, cela peut se traduire par différents symptômes :
- remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son siège.
- se lève souvent en classe ou dans d’autres situations où il est supposé rester assis
- court ou grimpe partout, dans les situations où cela est inapproprié
- a souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir.
- incapable ou trouve inconfortable de se tenir immobile pendant un long moment, peut être perçu par les autres comme agité
- parle souvent trop.
- laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée
- a souvent du mal à attendre son tour
- interrompt souvent les autres ou impose sa présence
A l’adolescence, cette agitation motrice se transforme en agitation moins dérangeante.
L’adolescent sera qualifié de rêveur, de distrait, de démotivé, de paresseux et le risque est grand de passer à côté d’un trouble de l’attention.
Vous trouverez plus d’informations sur TDAH France.
Il s’agit d’un trouble de l’autonomisation et de la planification du geste en dépit d’un entrainement habituel parfois même renforcé auxquels s’ajoutent des troubles du traitement visuo-spatial.
Les situations de double tâche sont difficiles ce qui entraine fatigue et lenteur d’exécution.
Il touche 5% de la population générale.
Les garçons sont 2 à 7 fois plus touchés que les filles.
Un bilan psychomoteur et un bilan neuropsychologique, puis une consultation en neuropédiatrie sont nécessaires pour poser ce diagnostic.
A l’adolescence, les études longitudinales montrent qu’il y a une persistance du TDC dans une proportion de 50 % de l’enfance à l’âge adulte.
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Le psychomotricien va permettre grâce à son bilan standardisé de rechercher un défaut d’autonomisation du geste et voir si l’apprentissage d’une activité améliore la vitesse d’exécution du geste.
Il évaluera notamment la motricité fine et globale de votre enfant grâce notamment à l’utilisation du M-ABC 2.
On parle de dysgraphie lorsque les productions écrites, évaluées par des tests standardisés (BHK ado) mesurant la qualité et la fréquence d’inscription(vitesse) de l’écriture, sont nettement au-dessous du niveau escompté compte tenu de l’âge chronologique du sujet, de son niveau intellectuel, de son niveau de développement psychomoteur général et d’un enseignement approprié à l’âge.
La dysgraphie peut se traduire par une écriture lente, illisible, comportant des ratures et des formes de lettres irrégulières et variables, un geste manquant de fluidité et de régularité (Albaret, Soppelsa, Kaiser, 2013).
L’écriture prend en compte différentes composantes que le psychomotricien évalue lors de son bilan : la posture, la tenue du crayon, les compétences visuo-spatiales, la latéralité, la rapidité du geste, la régulation tonique : des raideurs au niveau du membre scripteur peuvent entrainer des douleurs, etc.
La rééducation de l’écriture chez l’adolescent est spécifique.
Au cabinet, nous utilisons différentes approches en fonction des problématiques observées :
- travail sur l’esthétique et la personnalisation de l’écriture
- travail sur la prise de notes
- réapprentissage de la construction d’un brouillon lors de rédactions
- travail sur la relecture
- travail sur la métacognition
- travail sur les trigrammes